Et voilà, les ardoises sont arrivées sur le toit et les premiers (petits) velux au nord sont posés. Il n’y a rien de spécial à commenter (si ce n’est que le scotch d’étanchéité a été rectifié, 2ème photo), juste à regarder !
Enjoy !
Après l’intervention des charpentiers, voici le tour des couvreurs.
Contrairement aux apparences le toit n’est pas en carton mais en panneaux de fibres de bois pour l’instant. Toutes les explications sont dans l’article « toiture ventilée » mais en bref, le principe est de créer une petite barrière supplémentaire pour contrer les éventuelles infiltrations (panneaux pare-pluie) et le froid et en même temps de permettre une meilleure ventilation des ardoises l’été car une lame d’air est créée entre le panneau et la couverture a proprement parler.
Si vous êtes observateurs, vous devriez comprendre tout seuls. Si vous voulez les légendes aux photos, c’est toujours dans la rubrique dédiée « photos ».
En attendant, voici notre toit « en carton ». Les ardoises devraient arriver demain et les « velux » en carton devraient redevenir transparents dans la foulée.
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Après de multiples lectures, discussions, hésitations, notre choix technique le plus important a été fait.
Notre volonté était de construire une maison agréable à vivre (chaude en hiver, fraîche en été), avec des matériaux sains, durables et stables. Le « traditionnel » parpaing + laine de verre a été écarté dès le début du projet mais 3 possibilités principales s’offraient encore à nous :
– la ou plutôt les ossatures bois et leurs différentes solutions techniques
– la maconnerie terre / paille
– la brique « monomur » (terre cuite alvéolée)
C’est donc la dernière solution qui a été retenue : briques monomur Bellenberg 3-B d’une épaisseur de 49 cm.
Ses avantages :
– isolation performante, grande inertie thermique et donc très bon confort d’hiver et d’été. (R= 4 / 4,59 pour 42 / 49cm)
– pas d’isolation supplémentaire à prévoir en extérieur ou intérieur.
– matériau de base simple et naturel : l’argile
– bonne régulation hygrométrique
– de plus en plus d’artisans sensibilisés et formés à la pose
– stabilité dans le temps
Ses inconvénients :
– principalement la quantité d’énergie nécessaire à la fabrication de la brique (bilan « énergie grise » très dévaforable face au bois ou à la paille).
– la nécessité d’un professionnel motivé ET qualifié, avec l’outillage et les méthodes adaptées. Cela peut aussi devenir un avantage, par exemple si vous rencontrez Alain THEBAUD.
Ce qui nous a fait écarter les autres solutions :
– pour la paille : le caractère encore trop expérimental des constructions, le manque de professionnels et de garantie (décennale, etc).
– pour le bois : le confort d’été probablement un peu moins bon à budget équivalent, l’entretien à long terme.
Pour en savoir plus :
– fiche technique Bellenberg Monomur 3B